25 May 2008

Migraine et le mulet


Samedi soir, je suis allée voir le film La graine et le mulet, traduit par Couscous en Angleterre, au ciné Lumière à South Kensington, dans le cadre du festival Mosaïques, followed by Q&A et une party!
Voilà que j'ai retrouvé des anciennes collègues de l'Institut: Isabelle (avec qui j'avais acheté un gloss Dior rose fluo) et Antoinette, que je croise pour la 3ème fois depuis que je suis revenue à Londres.
Le film a duré... 2h30...
Tu compatiras et acquiesseras que c'était un peu trop long...
surtout que ça s'engueule en Arabe là-dedans, que la caméra n'arrête pas de bouger de droite à gauche que t'en as mal à la tête, et que la fin, ben c'est pas vraiment un happy ending, vu que le Monsieur Ismane il meurt parce qu'on lui a volé sa mobylette.
A la fin, il y a des monsieurs importants en costumes qui sont montés sur la scène et qui ont parlé dans un micro: c'était le Q&A (Questions & Answers).
Donc la première question fut, (attention tiens toi bien, tu vas halluciner)...:
"C'était quoi le message du film?".
Toute la salle a rigolé.
Tu penses bien.
Plus con comme question, tu meurs.
Vu que le film était bourré de messages, genre "la difficulté de monter un business en France", "l'intégration des immigrés", "la solidarité des familles maghrébines", "le mariage et le divorce", pour n'en citer que quelques-uns...
Alors j'ai pris mes clics et mes clacs (enfin, mon sac à main en cuir bleu Roy, mon magazine Elle acheté à la librairie française de Bute Street, et mes boots italiennes pointues en nubuck noir toutes neuves, achetées au Charity shop de South Ken) et je suis sortie de la salle, plutôt pour aller m'attaquer au mélange rose vodka, tonic et cranberry juice.
Je crois que j'ai un peu abusé, car une heure plus tard j'engageais la conversation avec le réalisateur tunisien Abdelatif Kéchiche, et je lui sors comme ça qu'en gros son film il était un peu trop long. Je crois qu'il a pas trop apprécié car après avoir esquivé la réponse, il a adressé la parole à quelqu'un d'autre, sans même me calculer.
Mais c'est pas grave car il y avait mes copains italiens et mes copines collègues.
Et après j'ai rejoins Jean-Marc sur la piste de danse et je me suis mise à danser la samba comme une folle, et aussi des danses orientales avec pleins de filles algériennes.
Et oui, c'était la Party du festival Mosaïques, avec DJ et projections murales de diapos:
On a fini par rentrer avec le dernier métro vers 1 heure du matin, le ventre vide (car avec tout ça on a un peu zappé le dîner).
Enfin c'était une super soirée,
pas vrai Jean-Marc ?!

1 comment:

  1. J'aime particulierement ces moments de la vie ou les conventions s appliquent moins que d habitude... s'amuser d'abord et se presenter eventuellement ensuite, , jouer, vite avant que le malheur d etre prisonier de l'age adulte ne nous rattrape, et tant pis pour les accents j'en ai pas sur ce clavier

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