14 August 2009

Um galao e uma tosta mista

Todas as manhas eu como uma tosta mista e bêbo um galao. E muito bom !

Enfin de vraies vacances avec chaleur, soleil et plage !
Les dernières remontaient à septembre 2007 quand j’étais allée à Aix en Provence / Marseille chez Dina – Dynamo, il y a donc 2 ans.

Cet été je suis allée à Porto au Portugal chez Flavio, mon copain gay, violoniste professionnel de Guildhall à Barbican, qui joue dans des orchestres, à des mariages et dans des comédies musicales comme Le violon sur le toit ou La cage aux folles.
Il a un joli studio moderne en plein centre ville, à 5 minutes à pieds de Via San Catarina, la rue commerçante principale, avec un mur rose indien en tête de lit, des cadres de couleurs rococos, et un balcon avec vue sur un palmier.
Confort, modernité et centre ville.

Quand je suis arrivée il faisait 27° en ville et seulement 22 à la plage avec beaucoup de vent donc tout le monde avait un paravent (sauf nous, j’ai gelé). Puis il s’est mis à faire du 36° que j’ai enfin pu porter mes robes d’été, et le vent s’est arrêté heureusement.

Chaque matin je me suis tapé le luxe de faire la grasse matinée jusque 11 heures ou même midi parfois. Pas d’horaire, pas de rendez-vous, juste du farniente. J’enfilais mon vieux jean confortable acheté au souk au Maroc, un débardeur, mes havaianas roses et j’allais tranquillement m’installer en terrasse d’un des innombrables cafés et commandais « um galao e uma tosta mista fache favor » (un croque monsieur) ou bien un croissant. Je prenais mon temps, je me réveillais lentement, les yeux cachés derrière mes lunettes de soleil.
Puis je retournais à l’appart, prenais une douche, choisissais ma tenue du jour avec Flavio qui n’hésitait pas à donner son avis, ou même à me demander le mien, et à changer 3 fois de suite de débardeur, trouver la bonne ceinture ou hésiter entre deux paires de lunettes…

Une fois qu’il m’avait crié « have you got the keys ?!!!!! » avec un air paniqué, et qu’il avait choisi sa couleur d’espadrilles, on descendait la rue sous le soleil tapant pour faire les boutiques et acheter des fringues en solde.
Je me suis donc lâchée avec ma carte de crédit et je suis revenue avec une paire de compensées roses soldées à -50%, 2 pantalons bien coupés pour le bureau, un bikini à motifs de chaînes maillons genre Donatella Versace, deux débardeurs, une large ceinture noire à clous, des bracelets genre bohémienne et deux hauts un peu baba de chez Zara, tout ça pour un peu plus de 100 euros, et c’est tout.

Niveau photographies, il y avait de quoi faire avec toutes les jolies mosaïques bleues sur les façades des maisons et des églises.
Vers 15 heures, on prenait sa voiture, vitres grande ouvertes, Flavio cigarette à gauche et portable à droite (mais on n’a pas eu de pete) direction la playa _ une plage différente chaque jour, et on retrouvait ses amis, toute une bande de tarlouses artistes danseurs de ballet, qui se produisent actuellement dans la comédie musicale « A gaiola das loucas ».
Au bar de la plage on commandait des tostas mistas (ça se prononce tochetaches michetaches = toasts mixtes) et une fois j’ai gouté la francesinha (pain avec jambon et steak, le tout couvert de fromage fondu, trempant dans une sauce tomate piquante, un délice !)
Vers 18 ou 19 heures quand on commençait à avoir un peu la chair de poule et qu’on en avait marre des portugais de France qui criaient après leurs mômes, on rentrait, en déposant quelques amis au passage, on prenait une douche, Flavio se mettait au piano ou au violon, puis on dînait vers 21 heures soit un plat de poissons frais au restau ou bien du riz aux fruits de mer à la maison.
Vu qu’il faisait pas la vaisselle, je te raconte pas l’invasion de fourmis ! Mais un peu de poudre blanche dans les recoins a suffi à les faire fuir.

Sinon ce qui m’a surpris au Portugal :
- tout le monde fume, c’est hallucinant, femmes autant que les hommes, et surtout dans la rue en marchant, sans se soucier du qu’en dira-t-on, et le paquet ne coûte que 3 euros et quelques.
- les Portugais sont vraiment petits : comme cette grand-mère minuscule toute frêle vêtue de noir qui devait mesurer 1 mètre 20 les bras levés et que j’ai croisée plusieurs fois trottinant dans la rue. Ou comme Joam qui était si minus qu’il ne m’arrivait qu’aux épaules (je fais 1m63). Bronzés certes, mais pas grands (à part Flavio).
- La nuit les mouettes font un bruit épouvantable : j’étais obligée de fermer la porte fenêtre, vu que déjà Flavio me réveillait à 5 heures du mat’ quand il rentrait s’écrouler sur le canapé, le portable vissé à l’oreille en permanence nuit et jour, quand tous ses copains drama queens l’appelaient à pas d’heure parce qu’ils s’étaient disputés avec leur amoureux…

Et à part ça je n’ai pas entendu de « Cristianche on fa à Cafou ! » mais des réprimandes qui commençaient en français : « Nicolas tu vas tomber ! attention Nicolas tu vas tomber ! » pour finir en jurons portugês « VLACHE PLECHE FOUCHE MACHE FIGLIO DI PUTA !!!! »
Ta beim ?
Téja !
Boa noite
et un clin d'oeil à Flavio: "Irma ! Irma ! le cadeau du capitaine Hamock!"

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