20 September 2009

Assertive in the kitchen

'Tain le week end est déjà fini... Qui est le connard qui a décrété qu'il ne devait durer que 2 jours ?! Moi je dis on devrait bosser 4 jours et se reposer 3. Au moins je pourrais dormir 33 heures au lieu de 22. Ceux qui veulent voter, tu peux cliquer sur le bouton comments en bas.
Bref, on est dimanche soir et c'est déprime avec les gymnopédies d'Erik Satie.
Vendredi j'ai aterri à Spitalfield market où il y avait le Japan Matsuri (festival). J'ai mitraillé les geishas en kimonos, j'ai acheté un gant de toilette avec des figurines débiles, j'ai vu des ganguros girls à perruques jaunes et figure marron de fond de teint danser d'une façon rather gogole en tournoyant les bras version tektonik tokyoïte.

Si tu souhaites donner ton avis sur cette belle danse de déjantés du cerveau, tu peux également cliquer sur le bouton comments en bas, et signer anonymous si ça te chante.

J'ai attendu Joachim vainement qui n'est pas venu, il a préféré resté enfermé à sa fac avec sa thèse. Mais à 19 heures j'ai retrouvé quelques collègues Japonais et je me suis excitée sur ma chaise avec les taïkos drums: un concert puissant et énergique, moi aussi j'aurais bien aimé taper sur le gros tambour de toutes mes forces, ça m'aurait défouler.

Faut voir avec le stress que j'ai souffert samedi après midi.

D'où le titre du post "Assertive in the kitchen". J'explique.

J'arrive dans la cuisine pour me faire un sandwich, et je vois une dame étrangère dans le jardin alors je demande au scientos qui fait la vaisselle "Oh c'est qui la dame ?!". C'était sa mère. Je dis "Bonjour madame" poliment, "nice to meet you". Le stratologue finit sa vaisselle mais il me laisse la bassine pleine d'eau sâle, alors je lui demande poliment de la vider car je viens de passer une heure à cleaner la kitchen. Voilà que le gars se met dans une furie que je reste figée sur place. Il me hurle de sortir de la cuisine. Je lui répond de ne pas se mettre dans des états pareils que je ne faisais que pointer ce qui était évident, et qu'en aucun cas je ne restais derrière son dos à l'épier, mais j'attendais juste qu'il ait fini pour pouvoir rincer ma salade. Le gars m'a fait un coup de paranoïna psychotique que je lui ai dis d'aller voir le médecin puis d'aller se faire get laid for fuck sake. Un peu rude je l'admets, surtout devant sa mère. Le soir, nous eûmes une discussion et voilà qu'il me sort que je suis "assertive in the kitchen"!!!! (?!) excuse-moi mais si t'as un problème d'infériorité va te faire soigner.

Moi je suis juste dans la cuisine à essayer de me faire à manger, je m'en fous que ta mère soit là où pas. Voilà que la coiffeuse a fait l'arbitre entre nous deux et la nouvelle règle de la maison c'est que on n'a plus le droit de faire de commentaires, même si le bac est plein d'eau sâle, les chiottes pleines de caca, l'évier plein de spaghettis.

Non, maintenant il faut être tolérant avec la merde des autres !

C'est le monde à l'envers.

Anyway, maintenant j'écoute Chopin, ça m'évitera de déprimer.

1 comment:

  1. Je les ai vu danser sur scene et c'etait franchement risible en effet!

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