16 June 2008

DHL (Die in Hell Losers)



Tu le crois toi qu’un simple bout de papier puisse être à l’origine d’un tel trauma de stressianisme aigu ??!
Ben oui.
Ca a commencé vendredi soir à 20h42.

J’étais tranquillement en train de buller dans mon bain, après 3 heures de sommeil et 8 heures de bureau dans les pattes, quand j’entends quelqu’un qui fait claquer la boîte à lettres, à 3 reprises, en guise de sonnette.

Je commence à stresser, inquiète d’un éventuel burglar qui passerait sa main par la fente pour ouvrir de l’intérieur, comme c’est déjà arrivé.
J’ai passé la majeure partie de la soirée, l’oreille aux aguets, à écouter les bruits improbables et inhabituels.

Samedi matin, je trouve un avis de DHL passés à 08h40 le 13.
Le matin ou le soir? cela reste un mystère, étant donné que le livreur a omis de mentionner si c’était am ou pm.

Je retourne le feuillet dans tous les sens, tentant de saisir le message de cette missive martienne.
Il est écrit du côté verso « Attempted collection notice »: ça veut dire qu'il a essayé de collecter un paquet chez moi. Le problème c’est que personne ne lui a rien demandé à DHL.
Moi j'ai demandé une livraison, pas une collection, pas avec DHL, mais Collissimo ! (en provenance de France, ma BD de Dupuy et Berberian, commandée à la Fnac).

Je recommence donc à stresser, à peine levée (11h46): mince! ça doit être ma BD! et maintenant je vais galérer pour aller la récupérer je ne sais où, au fin fond de la zone 4 !!!

Je me dis, ben je vais les appeler, comme ça j’en saurai plus !
Pas bête la fille!
Je regarde mais il y a 2 numéros : lequel je dois faire ?
Et puis on est samedi : opening hours until 11h30.

Donc à défaut de parler à un être humain, je tombe sur une automated machine.
Qui me fait tourner en bourrique : et vas-y que je te press one, et hold the line, et check the website, et call back later, et dial number 6, etc, etc… tellement ils me stressent que après avoir dépensé £5.32 pour rien, je raccroche, STRESSEE, évidemment.

Je retente lundi matin en marchant jusqu’au métro: pas de chance, même topo, impossible de parler à quelqu’un.
Arrivée au bureau, je supplie un collègue que je connais à peine, vu qu’il a l’habitude de joindre ce genre d’individus en combinaison zippée, et je lui explique la situation abracadabrante, que j’y comprends rien, que c’est impossible de les joindre, que bref il faut qu’il m’aide sinon je vais pêter un plomb.
Le gars essaye pendant la pause déjeuner, et revient avec des news : le livreur s’est tout simplement gouré d’adresse, car ce n’était pas Pretoria avenue où il venait chercher un paquet, mais Priory avenue.

Résutat : du stress pour rien et une BD qui n’est toujours pas arrivée.

Moralité : La Poste… et la confiance grandit !

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