21 August 2008
Jargon
06 May 2008
"Ramona, je fis un rêve merveilleux!"
17 April 2008
Le café qui s'envole et les calculs dans PJ2

09 April 2008
Elzaz au Landmark forward slash, dot co dot uk







- macarons Ladurée et bougie (Marriott)
- porte-clés en coeur vert pomme (Bristol)
- savon de Marseille à la lavande (Radisson)
- chocolat (La maison du chocolat)
Et bien-sûr j'avais les bras chargés de business cards, stylos et brochures.
Et pour finir, la photo avec le portier et son chapeau haut de forme !
Sinon, me suis couchée à une heure du matin, la Victoria line étant fermée à partir de 22 heures, j'ai dû prendre un bus de nuit...
La prochaine fois, vous aurez droit à un autre palace londonien: Le Ritz Messieurs Dames !
14 January 2008
Bossing bossing

My desk
25 October 2007
Recrutement

Many thanks for contacting X Recruitment and sending us your CV for the above role. Unfortunately on this occasion your application will not be taken any further.
Thank you for your interest in the above position. Unfortunately, I have received applications from candidates whose experience more closely match my client's specific requirements. I will not, therefore, be progressing your application on this occasion.
We have reviewed your employment details and matched them to the current roles we have available but unfortunately have not been able to identify any positions that match your skills.
Pas étonnant que tu finisses par démoraliser.
Déjà il y a un problème sur la ligne de métro (l’euphémisme « passenger action » alors qu’ils pourraient dire clairement que le gars s’est tout simplement jeté sous les rails), ce qui te met en retard, donc augmente ton niveau de stress, et quand tu sors de la station, tu t’aperçois que t’as pas pris l’adresse de la boîte, oubliée dans ton Filofax laissé à la maison. Tu te gourres donc de rue, tu fais des miles à pieds pour rien.
T’arrives 10 minutes en retard l’air con. Tout le monde est en costard, on se croirait à la City, ça fait genre « Business Executive Chairman CEO* », bref t’es un peu impressionnée par tout ce monde.
Mais quand les 9 autres candidats (tes concurrents) s’installent dans la board room, et qu’ils se mettent à parler anglais, vu leur accent français qui déchire, tu te sens déjà un peu plus gagnante sur le chemin de la compétition.
C’est pas fini.
Le thème de la présentation : Parlez d’une de vos passions (on s’attend aux voyages, la littérature, un sport, un pays…).
Et bien non !
Démonstrations :
Le premier candidat qui a un problème avec sa clé USB, nous fait un speech sans support visuel, et je te jure qu’on se croirait à la messe protestante, manquerait plus que le gospel. Il délire dans le « be successful », « dont be afraid of anything », le gars est à la limite secte des témoins de Jehovah. Le pire c’est qu’avec son accent on ne comprend rien, il bafouille, il tremble, et son speech est complètement incohérent. J’ai envie de rigoler et je me demande « qu’est-ce que je fous là ? », mais je me retiens et attends mon tour.
Le deuxième à passer commence par nous informer qu’il aime écrire des poésies pour les filles ( ?!) Il nous raconte comment il a rencontré sa femme chinoise, dans un train en Angleterre, par l’intermédiaire d’une carte postale kitsch achetée à Canterbury, genre je viens de me marier et j’ai envie de le crier sur tous les toits, parce que ma femme c’est ma passion. Le problème c’est que le gars a oublié qu’il était à un entretien business, et que parler de sa chérie, niveau maturité et professionnalisme, ben ça l’fait pas trop.
Bref, de toutes façons il a été recalé car les recruteurs ont dit qu’il tournait autour du pot et qu’il était complètement incohérent.
Tu vas dire je critique, je critique (mais bon je suis pas française pour rien hein !), mais j’ai trouvé ces situations tellement aberrantes (et heureusement que le ridicule ne tue pas), que je me suis dit « oh la la ça il faut que je le mette sur mon blog ! ».
Bref je suis passée avant dernière et j’ai fait une présentation sur mon premier tour organisé en Irlande avec 230 clients : animations visuelles, eye contact, contrôle de la gestuelle, effort to put a good english accent, termes business forts genre « my greatest professionnal achievement », « from inception through to completion », « 40k profit », bref je pense avoir assuré, mais mes 5 années d’enseignement m’ont appris à m'adresser à un auditoire sans paralysie, tremblements, bafouillements at autres suées.
Résultat, j’étais dans les cinq derniers sur les 10 candidats, puis la seule française retenue sur 4, et j’ai donc eu droit à un troisième entretien le lendemain avec le DRH.
Back to square one… (retour à la case départ)
Allez Come on Elsa: POSITIVE OUTLOOK !!!!
31 August 2007
Shut Up and Move On
Mince c’est trop bête, j’avais trop envie de pointer ma carte comme une ouvrière à l’usine !
Ah j’oublie de dire que ce qui va me manquer le plus, ce sont les emails de l’autre Gégène à l’ouest qui m’a demandé 30 devis d’un coup, alors que je lui ai déjà fait 6 présentations (prenant chacune au moins une semaine de taf) et qui s’attend qu’on lui fasse tout le boulot pour rien en échange, dossier bien-sûr refilé par l’autre AHOY*.
*Ass Hole of the Year
Members of the jury, ceci ne saurait être une BMW* session.
*Bitch, Moan and Whine
Comme je suis une YAVIS* (Young Attractive Verbal Intelligent Successful), je qualifierais plutôt ce billet de AFLO* (Another Fucking Learning Opportunity).
Futurs employeurs, s’il vous est venue l’idée ingénieuse de me "google-iser", et bien vous aurez peut-etre la chance de tomber sur mon super blog (ou au pire sur une photo de moi presque nue en costume de samba avec quand meme des plumes et des paillettes) et sûrement sur ce texte, alors mea culpa, mais j’écris toujours tout ce qui m’arrive, et au deuxième degré, car je pense qu’il est nécessaire de prendre du recul, relativiser, et de toujours garder son sens de l’humour, quand derrière les beaux sourires de faux-culs se cachaient les pires poignards.
Alors vous ne m’en voudrez pas mais j’ai encore pleins de trucs à raconter, mes lecteurs assidus attendent:
Bon aussi je regrette maintenant d’être obligée de traîner toute la journée en jeans et chaussettes à pois, et ne plus pouvoir porter mes somptueux tailleurs qui me serrent le ventre, et mes talons qui m’écrabouillent les orteils.
A la pause déjeuner, ce qui me manquera le plus ce sont les bruits gutturaux et les longs sllluuurrrppppsss de l’assistant quand il mange sa soupe de nouilles.
Aussi j’aurais bien aimé avoir en cadeau de départ un sac banane griffé au logo de la compagnie avec un badge de Mr B c d en bandeau titoc autour de la tête et pose karatéka.
Enfin, aujourd’hui j’ai vraiment passé une mauvaise journée : après avoir fêté ça hier au champagne à l’anniversaire de Nadiouche, je me suis levée ce matin à 10h35, et après avoir pris mon petit déj’ aussi longtemps que je le voulais, au calme dans la cuisine, fumé une clope au soleil dans le jardin, pris ma douche et vernis mes ongles de pieds, j’ai écouté la radio, je me suis cuisiné un super risotto aux tomates dorées et fromage fondu, j’ai pu embêté mon sexy colloc italien, que j’ai eu le privilège de voir torse nu en sortant de sa douche, humer son parfum qui m'a fait partir en vrille pour toute la journee, maintenant c'est malin hein, et j’ai répondu aux nombreux mails de mes amis qui on tous hallucine.
Bref quelle affreuse journée ! Rien à voir avec le fait de rester le cul sur une chaise pendant 9 heures, à écouter malgré moi les conversations hautement cultivées d’autres VEST (Very Egostical Stupid Twats) et surfer le net pendant trop longtemps, à la recherche d’une occupation.
Bon au lieu de faire ma SINBAD (Single Income No Boyfriend And Desperate), je vais maintenant pouvoir me la jouer SUMO, pas les énormes sumos de 3 tonnes avec un torchon dans la raie du cul hein ?! non non SUMO comme « Shut Up and Move On » !
With all due respect, my Best Regards.

Et la chanson de ma mood
22 July 2007
Les aleas d'un tour organise
Des horaires précis ne sont jamais respectés, car il ne faut pas oublier les aléas.
Les causes de retard peuvent être variées et nombreuses :
Cela va du client qui arrive en jean & baskets pour dîner au restaurant étoilé au guide Michelin, alors que l’on avait bien précisé a l’avance le dress code « Smart / no jeans/no trainers ». Résultat : il est obligé de remonter dans sa chambre se changer pendant que tout le monde l’attend prêts à partir, dans le lobby de l’hôtel.
Il y aussi l’adresse que votre collègue en charge du dossier avant vous, vous a passée, et qui se révèle être la mauvaise, bien évidemment a la dernière minute, lorsque vous êtes arrivés sur le prétendu lieu de visite, l’adresse n’ayant pas été confirmée au préalable par la cliente, comme vous le pensiez, bien qu’elle ait été mentionnée dans l’itinéraire. Résultat : le chauffeur comprend mal la nouvelle indication, et nous emmène dans un bled paumé ou le car manque de rester coincé dans une rue trop étroite, et il prend la sortie 28 alors qu’on lui avait bien précisé la sortie 27 : on arrive avec 15 minutes de retard, ce qui chamboule tout le reste du programme et les clients sont mécontents : c’est pour votre pomme.
Pendant le check in, vous préparez toutes les clés en ordre alphabétique, que vous étalez soigneusement sur votre « hospitality desk », mais les clients parviennent a lire leur nom a l’envers, et se servent eux-mêmes sans attendre sagement que vous leur attribuez leur clef, tickez leur nom sur la rooming list, et donnez les indications d’accès. Résultat : vous ne savez plus ou vous en etes, vous n’avez pas eu le temps de ticker tous les noms, vous ne savez plus qui a pris quelle clé, et celles posées precautioneusement a droite qui nécessitaient une explication compliquée en un minimum de temps (prendre l’ascenseur a droite, passer devant le bar, puis changer d’ascenseur au deuxième étage, un membre de hôtel sera la pour vous indiquer) ont été mélangées avec les clés de gauche dont l’accès n’est pas le même., et vous ne savez plus qui doit aller ou. Vous avez envie de leur faire avaler leur carte magnétique, mais vous vous retenez et concentrez sur les cartes grises éparpillées.
Ou encore, les cartons aux noms des convives disposés sur les tables des restaurants, ont été ramassées a la va vite, la ou ils avaient été regroupés, pour vous apercevoir trop tard (c'est-à-dire 20 heures après, dans une autre ville, une demie heure avant le prochain dîner) qu’il en manque deux. Résultat : on est obligé à la dernière minute de réimprimer les noms, avec une police approximative, et de coller des étiquettes pour cacher le nom de l’ancien invité qui apparaît en transparence sous la nouvelle étiquette. Lors du plan de table, catastrophe, un des japonais est placé autour de la table ronde, mais dos a la porte : erreur monumentale, étant donné que dans leur culture, cela porte malheur. Il faut réajuster les emplacements, vérifier qu’il n’y ait pas d’erreur commise sur les menus, retirer le plan de table à l’entrée, vu qu’il a été modifié pendant votre trajet en taxi, alors que vous étiez en double appel avec les musiciens de l’animation.
Enfin, lorsque votre patron vous fait un caca nerveux (« I am very upset ! ») devant les réceptionnistes qui ignoraient que les extras des 3 VIPs devaient être mis sur sa chambre, vous lui assurez convaincante et désolée de cette omission malencontreuse, que vous l’aviez pourtant bien signalé la veille a l’équipe de nuit, tout en mettant a jour votre programme détaillé du lendemain sur le tableau, et mis les bouteilles d’eau au frais pour le trajet jusqu'à la gare, et que vous étiez la dernière a quitter le lobby, en soulignant bien qu’il était minuit et demi passées.
Vous prenez quelques jours de congés pour finir le week end en Bretagne et par la même occasion vous remettre du périple éprouvant, (malgré le stress généré par la petitesse des lieux ~ le mobile home délabré de vos parents ~ par le monologue incessant de votre mère ~ traumatisée de ne pas réussir a se baigner dans la mer, elle qui d’habitude est tellement dynamique, par sa crise de nerfs ~ vu que des gosses ont achevé ses hortensias a coups de raquettes, par la crise familiale en plein restaurant ~ comme vous avez osé demander la différence entre un œuf miroir et un œuf brouillé pour votre galette de sarrasin).
Vous rapportez caramels au beurre salé et terrines de traiteur pour vos collocs partis emménager sur une péniche, votre frère qui veut un énieme pot de sel, pour ajouter a sa collection de guérande, et des « kouignettes » bien grasses, pleines de beurre et de sucre, pour écoeurer vos collègues qui vont vous saouler dès votre retour au bureau.
Pour vous-même, étant donné votre individualisme marqué, vous vous gâtez en fringues supplémentaires, nourriture française raffinée, introuvable à Londres et produits de beauté qui débordent de votre sac de toilette.
Vous êtes contente et vous vous marrez toute seule dans le train au milieu des passagers abrutis de sommeil, ayant raconté cette nouvelle aventure, tout en étant parvenue a garder le sens de l’humour, et en vous répétant que le meilleur moyen d’apprendre et d’avancer, c’est par ses propres erreurs.
Elsa Swietlik, le 22/07/07
13 July 2007
La rude vie d'une Tour Operatrice
Apres l’Irlande on part pour Paris et la Bretagne, toujours l’Europe hein, alors qu’on m’a fait miroiter des Japon, des Thaïlande et compagnie et même du Vietnam. Bref, bientôt un an dans la même boite et je n’ai pas encore vu l’Asie.
D’un cote il y a le boss qui voudrait savoir la largeur du salon prive ou aura lieu le dîner, car on sait seulement que c’est le salon Bagatelle au rez de chaussée d’une superficie de 85 m2, le plus grand, le plus beau, avec comme plan de table 3 tables rondes de 10 couverts.
Vous me direz c’est amplement suffisant comme informations, mais non, il veut savoir a tout prix si on peut passer derrière les chaises, une fois les convives assis !
Donc il me calcule qu’une table ronde avec un diamètre de 1,80 m + un mètre pour la chaise + un mètre derrière, ça fait 5,80 m de largeur en totalité.
Alors je demande à la restauratrice qui commence à perdre patience de me donner la mesure de la largeur du salon ~ qu’elle n’a pas bien sur. Donc elle rapporte gentiment un mètre de chez elle pour mesurer et la, catastrophe : ça fait 4,80 m en total donc on est oblige de rechanger tout le plan de table avec une grande table ovale au lieu de 3 rondes…
Quand je pense que j’ai passe 6 ans a l’université a étudier l’anglais, la littérature, la poésie, la phonétique, l’histoire, l’enseignement d’une langue étrangère (et j’en passe), me prendre la tête pour des histoires de mètres, ça me donne envie de pleurer.
Ensuite c’est Monsieur Sarouel de Dubaï qui trouve que sa chambre triple est trop chère alors qu’il bénéficie déjà du tarif de groupe petit dej inclus a 350€ au lieu de 495 ! Il voit les offres promotionnelles sur le site web alors qu’elles s’appliquent uniquement pour les resas individuelles, mais on nous a fait un tarif de groupe donc il ne peut pas bénéficier des promotions individuelles.
Apres c’est mon contact qui annule toutes les assistances guide au dernier moment, résultat : la DMC (destination management company) n’est pas contente de perdre de l’argent.
Et en plus ils s’attendent à ce que le conducteur du bus descende de son car et vienne chercher les passagers dans l’aéroport avec sa petite pancarte et le logo de la compagnie !
Conséquence ça va être pour ma pomme a tous les coups et au lieu d’attendre sagement l’arrivée des passagers a l’hôtel 5 étoiles aux Champs, derrière mon petit hospitality desk, avec les clés en ordre d’arrivée, ben je vais devoir me coltiner l’aéroport Charles de Gaulle…
Apres c’est Mr Untel qui veut prendre le TGV plus tard avec ses 3 copains : il n’aurait pas pu le dire avant ? avant que je reçoive les billets imprimes aux noms et horaires des passagers ? Non il réalise à la dernière minute que son vol n’est qu’a 23h00 et que donc il peut prendre un train plus tard…
Tout cela est suivi par photocopies, classement, intercalaires, classeurs, étiquettes aux noms imprimes, pour envoyer les « operation manuals » a la cliente dans les bureaux d’Amsterdam, par UPS.
Quand vous croyez que votre dossier est enfin a jour, c’est une annulation de dernière minute qui fout tout en l’air : il faut modifier tous les documents et re-imprimer les listes des invites pour les 4 restaurants, les rooming list pour les 2 hôtels, la liste des passagers pour le TGV… je vous raconte pas la tonne de papier qui part a la poubelle, j’ai honte.
Enfin je me dis que je vais dormir dans l’Eurostar, je vais écouter David Gray sur mon ipod, peut être commencer un nouveau bouquin en anglais (qui se passe a Paris tiens !) que j’ai emprunte a ma landlord.
Je vais dormir dans l’appart / atelier d’artiste de mon cousin Benoît qui habite a couronnes a cote de Belleville, et le samedi je vais aller faire du shopping au faubourg Saint Antoine, passer chez les Fleurs, essayer de trouver des mocassins a picots, faire un tour chez Monoprix, mon supermarché de luxe français préfère, manger un croque monsieur avec Guy Guy, un ancien collègue de ma formation « Assistante trilingue import/export », que je n’ai pas vu depuis bien un an, revoir Yoyo, ma copine africaine hyper dynamique qui fait des moulins a vent avec ses mains quand elle parle, peut être boire un café avec mon pote Richard, et je ne verrai pas Rafa qui est en week end a Angers.
08 June 2007
PIC, VIP AND PAX

Mes derniers PAX (passagers en language tourismien) montent a bord de leur car pour l'aeroport.
Quant aux VIP ~ ceusse qui se prennent pour des Dieux~ n'ont meme pas pris la peine de me remercier pour toute l'organisation, ni meme un petit au-revoir.
Comme disait mon colloc avant le grand depart pour mon premier tour "t'en fais pas va, c'est qu'une bande de gars qui vendent des perceuses"!
Il me reste encore 3 heures a tirer avant le dernier depart, et apres je suis libre.
Je peux aller a l'aeroport prendre mon dernier vol pour Heathrow a 21h30.
Ce dont je me souviendrai pour ce premier tour en Irlande:
- Le beau et charmant Nico, "Maitre D" au chateau Dromoland, si elegant dans son habit de prince, que je n'ai pas quitte d'une semelle de la soiree...
- La vue plongeante et somptueuse du balcon sur la grande salle du diner de gala, avec 24 tables rondes et 229 convives, et moi derriere qui admire tout ce grand monde, fiere d'etre la personne derriere toute cette organisation de folie !

- Les musiciens irlandais sur scene avec les danseurs traditionnels et le claquement rapide de leur soulier sur le parquet, Aineis l'organisatrice qui m'a offert 2 CDs de son mari a l'accordeon et le joueur de Bodhran (tambour irlandais)

- La vue magnifique dans la region de Burren avec horizon sur la mer bleue et silence alentour

- Mon etape shopping aux Cliffs of Moher ou j'ai pu acheter des sels de bain a la lavande pour ma mere, une chope de guiness pour mon pere, un mat de bar guiness pour mon frere, et un CD pour myself


- Mon guide prefere Noel Kissane, un barbu un peu bedonnant super sympa, qui a ete aux petits soins tout le long du sejour, flexible, helpful et adorable

- Les chauffeurs de taxi ~ Jerry et de cars ~ Derek, des mecs charmants avec qui j'ai bien rigole!
- Le soda bread dont j'ai enveloppe 3 tranches dans une serviette pour rapporter a Londres
Et maintenant je ne reve que de...
-prendre un bon bain bien chaud avec des huiles relaxantes
-dormir dans mon lit douillet, dormir et dormir

-charger mes photos et videos sur mon PC
-prendre un bon breakfast au jardin, s'il y a du soleil a Londres
Ce qui m'a pris la tete pendant ce tour:
-le ton hautain et suffisant de certaines guides qui m'ont bien stresse la life
-les longues journees de 08.15 du matin a 01.30 du mat ', et meme jusqu'a 03.00 du mat', tout ca pour un salaire de misere
-les clients qui posent 15 fois la meme question debile et qui ne sont meme pas fichus de consulter les flip charts (il y en a meme un qui m'a demande un tournevis pour reparer ses lunettes... a croire que je suis opticienne maintenant...)
-les organisateurs qui disparaissent sans dire au revoir alors que c'est le merdier total dans le plan de table
- les chauffeurs qui n'ont pas la bonne pancarte sur leur pare brise et qui perturbent toute l'organisation
-Les guides qui partent avant le depart prevu et qui laissent des passagers derriere
-les clients qui s'empiffrent dans leur buffet de rois et qui se foutent pas mal de savoir si les organisateurs ont quelque chose dans le ventre depuis leur dernier repas avale en 2 minutes chronos 10 heures auparavant
-Le management de merde au deuxieme hotel de merde ou le moindre service demande releve d'une expedition
-La derniere guide qui me prend encore la tete alors que je suis claquee et que je n'ai plus envie de parler du tour mais de finir ce put### de blog!

Poulnabrone Tomb
22 March 2007
Journee quotidienne

Donc je me lève la tête dans le pâte énergiquement à 07h12 à 06h45 en jogging gris et haut a capuche en nuisette de soie.
Je prends un jus de citron presse dans de l’eau chaude, un thé et du pain grille.
Apres, je vais fumer une clope dehors emmitouflée dans ma couverture, je saute dans la douche.
Je m’habille en 15 minutes car j’hésite entre bottes ou escarpins en 5 minutes, puis je me maquille avec fond de teint, poudre compacte, poudre pailletée et fard a joues légèrement.
Dans le metro encore debout je suis confortablement assise, il n’y a pas beaucoup de monde, on est serre comme des sardines, et une brise fraîche me réveille et la chaleur m’assomme.
J’arrive au boulot 10 minutes en retard en avance car je pratique l’expresso – cigarette au café d’a cote le speed walking.
Je m’assois a mon bureau, j’allume om ordi et je check mes mails, il y en a peu, je vais encore pouvoir surfer sur les blogs, il y en a beaucoup, je vais encore être très occupée.
Puis il est 12h45 alors je mail mon collègue Noggi je reste sagement assise et on mange ensemble en disant du mal de nos collègues et je mange un sandwich rapidement devant mon écran.
Apres je quitte a 18h00 pile vers 18h30 et je me goinfre d’un pain au chocolat aux amandes je croque une pomme en guise de goûter.
Puis je vais dépenser mon argent dans les magasins je me dirige vers le metro mais je vais d’abord boire un verre au pub et je rentre chez moi préparer le dîner pour moi toute seule pour mon mari en regardant la tele en lui racontant ma charmante journée.
Je me couche crevée a minuit passe de bonne heure et je m’endors comme une masse on fait des galipettes.